Pascal LOROT
Président
Face aux tensions géopolitiques, aux transitions technologiques et à la fragmentation économique, la souveraineté redevient un impératif stratégique. Loin du repli, elle incarne aujourd’hui une capacité à choisir, à protéger et à projeter. Avec ses 50 propositions, l’Institut Choiseul trace une feuille de route pour une souveraineté française renouvelée, plurielle et opérationnelle.
Le retour des risques – pandémies, conflits, dérèglements climatiques, ruptures technologiques – a révélé les fragilités structurelles de nos modèles. Dépendances énergétiques, industrielles, numériques, sanitaires : la France a pris conscience de la nécessité de retrouver des marges d’autonomie stratégique.
Cette souveraineté doit s’exercer dans au moins six dimensions essentielles :
Cette approche multidimensionnelle implique une révision profonde des priorités de l’action publique et des stratégies économiques. Elle suppose aussi une mobilisation collective, à la croisée des mondes publics, privés et académiques.
L’Institut Choiseul avance 50 propositions structurées autour de 5 axes stratégiques :
Ces propositions visent à concilier efficacité économique, résilience opérationnelle et projet politique. La souveraineté, loin d’être un retour en arrière, devient un principe organisateur pour l’avenir.
La souveraineté que dessine l’Institut Choiseul est ouverte, constructive et stratégique. Elle n’oppose pas l’État à l’entreprise, ni le national à l’européen. Elle engage une nouvelle alliance des compétences, des territoires et des générations.
Dans un monde instable, marqué par des transitions brutales, la souveraineté devient une condition de stabilité, d’influence et d’adhésion démocratique. Encore faut-il la penser dans une logique de solutions concrètes, au service de l’intérêt général.
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